Echange Janvier 2009

Le bicentenaire de la naissance de notre fondatrice Mère Saint Jean Pellissier est à l'odre du jour.

 CELEBRATIONS DU

BI-CENTENAIRE

de la naissance de

Mère Saint Jean Pelissier

 

EALING : Le 18 janvier, le Conseil Provincial et quelques sœurs des Communautés de Ealing se sont rassemblées au Park pour la « première » de « l’Histoire d’Appollonie », une présentation Powerpoint sur Mère St Jean préparée par André. André souhaite également en faire profiter d’autres communautés ou l’apporter à l’occasion d’autres rencontres.

 

 

NODFFA : 31 janv- 1er fév. Plusieurs RSCM et membres de la  famille élargie ont déjà réservé leurs places pour cette célébration spéciale. Il reste quelques places d’hébergement et tout le monde sera le bienvenu à l’occasion de la journée du dimanche.

 

 

RESSOURCES :

Vous recevrez par la poste un livret intitulé « Mère St Jean » écrit par Mary Milligan et préparé par la Maison Mère. Il y a un exemplaire par communauté. Nous vous suggérons d’en faire des photocopies si besoin plutôt que de demander des exemplaires supplémentaires à la Maison Mère.

 

Vous recevrez également une feuille de prière avec une litanie à Mère St Jean. Celle-ci a été aimablement préparée  par Mary Jo McElroy et André. Nous vous suggérons de nous unir en utilisant toutes cette même prière le 2 février et tout au long de l’année. Nous avons envoyé suffisamment de copies pour les sœurs et des copies supplémentaires qui pourront être offertes aux amis.

 

Le site Internet du Généralat dispose d’une partie qui y est spécialement consacrée. Pour y accéder, cliquez sur A 2008. Différentes Provinces et des membres de la famille élargie prépareront cela tout au long de l’année et le Noviciat assurera la coordination.

 

Tout au long de cette année, nous reprendrons dans Echange une citation de Mère St Jean.

 

FAITES NOUS SAVOIR CE QUE VOUS ORGANISEZ DANS VOTRE PARTIE DE LA PROVINCE AFIN QUE NOUS PUISSIONS LE PARTAGER AU COURS DE L’ANNEE A VENIR. NOUS AVONS JUSQU’EN FEVRIER 2010 !

 

Ce qui suit est un extrait d’une lettre envoyée par la communauté de la  Maison Mère

 

Cela fait moins d’un mois que l’année du bicentenaire célébrant la naissance d’Appolonie Pelissier-Mère St Jean s’est officiellement ouverte. Nous, la communauté à la Maison Mère, vous transmettons ainsi qu’à votre Province/Région nos meilleurs souhaits pour vos célébrations à l’occasion de cet évènement historique au sein de notre Institut.

 

Comme vous le savez déjà, notre célébration d’ouverture aura lieu le 31 janvier à Murviel, le village où Appolonie est née. Nous attendons beaucoup de monde, non seulement de Murviel mais également en provenance de Béziers et des environs. Vous ne pouvez imaginer la joie que la préparation d’un tel évènement procure aux habitants de Murviel. Le prêtre de la paroisse, qui a toujours été ouvert à nos suggestions ainsi qu’à l’organisation et au déroulement des célébrations, voit dans cette manifestation une merveilleuse occasion d’évangélisation. Le maire du village se sent honoré de participer à la célébration « d’une femme très importante de Murviel » et les habitants du village sont enthousiastes à l’idée d’en apprendre davantage sur l’enfant du pays,  Appolonie/Mère St Jean.

 

Grâce à la collaboration et à l’inspiration d’une équipe de RSCM et de laïcs, les villageois ont déjà commencé à être impliqués d’une manière ou d’une autre : enfants et adultes, riches et pauvres, croyants et non-croyants.

 

La journée de célébration se déroulera en quatre parties :

 

1.     15h00 une marche recueillie à travers le village, en groupes organisés en fonction de l’âge et

                    comprenant la visite de la maison natale d’Appolonie, de la Mairie et de l’Eglise.

 

2.         16h30   Bernadette Mc Namara prononcera un discours sur « Appolonie Pelissier qui est

                         devenue Mère St Jean »

3.         18h00    Célébration Eucharistique

            4.                       Un repas de fête sera offert à tous par les habitants de Murviel

 

La Province brésilienne a imprimé un petit livret sur Appolonie, plus particulièrement destiné aux enfants et que nous avons traduit en français. Nous profiterons de cette occasion pour le distribuer aux enfants.

 

La communauté du Noviciat publiera un compte-rendu sur Internet peu de temps après la célébration à  Murviel.

 

Vous êtes invitées à partager avec la Province quant à la manière dont vous célébrez cet évènement via Echange.

 

“Mon Dieu . . . . . . .

Je suis sûre que tu m’aideras

à accomplir la mission pour laquelle

tu m’as choisie !” 

Mère St Jean   Septembre 1849

 

 

REFLEXIONS EN DES TEMPS TUMULTUEUX !

 

Quel que soit le journal que nous lisons ou la manière dont nous regardons ou écoutons les informations, nous sommes frappées par la crise financière actuelle qui touche nos différents pays et le monde dans son ensemble.  Quand je lis/j’entends les banquiers et les politiciens parler de millions et de milliards de livres sterling et la manière dont nous devons soutenir les banques afin de sauvegarder notre économie, mes yeux prennent un air absent car il est pour moi difficile de penser au-delà de deux cents livres !

 

Toutefois lorsque j’entends et je vois autour de moi des commerces qui ferment, des personnes que je connais ou même de la famille et des gens licenciés qui ne sont plus en mesure de payer leurs mensualités, je vois la réalité en face.  Et cela arrive de plus en plus et s’il faut en croire les différents gouvernements, la récession frappera plus fort encore avant que l’économie ne commence à reprendre.

 

Je m’interroge sur les conséquences pour nous de tout cela.  Par bien des aspects, nous pouvons très bien ne pas être touchées par tout ce qui arrive autour de nous.  Nous pouvons certainement faire preuve de compassion et d’empathie à l’égard des personnes mais je me demande si la récession a déjà des conséquences sur nos vies quotidiennes. Nous aurons toujours suffisamment à manger ; nous nous sentirons toujours au chaud et en sécurité dans nos maisons ; nous savons que la Province nous aidera si nous sommes vraiment dans le besoin.  Tout cela me rend mal à l’aise. Vous aussi peut-être ?   Nous avons tellement de choses et nous ne connaissons pas cette angoisse et cette lutte qui affectent de plus en plus de gens sur notre planète.

 

Je me retrouve donc à me demander ce que vivre simplement et prudemment signifie véritablement pour moi et pour nous, tout particulièrement dans cette période de crise financière locale et mondiale. La question ne consiste pas à dire que nous allons éteindre le chauffage ou manger moins mais il est question de vivre avec la réalité et une certaine tension : nous avons beaucoup et nous sommes pourtant appelées à être solidaires de ceux qui ont si peu.  Il s’agit peut-être là de savoir véritablement ce que signifie recevoir ‘le centuple dans cette vie’ dont parle l’Evangile.

 

Le Chapitre nous appelle à être « en relation juste les unes avec les autres, avec notre monde… » Nous sommes appelées à « une nouvelle compréhension de « l’inter-connectivité » de l’ensemble de la création » (Orientations Chapitre Général).

 

 

Il s’agit là pour nous d’un défi à la fois personnel et communautaire dans le monde difficile et frappé par la tourmente financière d’aujourd’hui.

 

Notre situation financière est satisfaisante : ni plus ni moins.  D’ici peu vous recevrez notre Rapport Financier Provincial et vous pourrez constater plus en détail les conséquences pour nous de la crise financière mondiale.  Nous avons perdu environ 10 % de la valeur de nos placements du fait de l’agitation des marchés. Nous surveillons le marché très attentivement, tout comme le font nos conseillers pour notre compte.

 

Toutefois, dans le climat actuel, il me semble que nous devons trouver des moyens d’être solidaires des personnes en difficulté. Je réfléchis et je m’interroge moi-même sur la manière dont je vis et dont je gère mes propres finances et celle de la Province.

 

Je suis sûre que vous vous posez les mêmes questions.  J’ai rédigé cette note simplement pour vous faire part de ce qui me préoccupe alors que la situation s’aggrave, pour réfléchir à voix haute aux difficultés  que nous connaissons si bien, de par les médias et l’expérience personnelle d’amis et de membres de la famille.

 

Si le fait de partager nos points de vue aide la réflexion, si cela nous permet en tant que communauté, au niveau local et provincial, de réfléchir ensemble à la manière dont nous vivons et à ce que nous faisons, alors cette démarche est précieuse. C’est toujours très difficile de parler de ce genre de choses. Il ne s’agit pas de suggérer de dépenser moins, de baisser le chauffage ou de manger moins, il s’agit simplement d’un désir de partager les préoccupations et le combat des personnes en difficulté, de trouver une façon d’être solidaires de ces gens avec qui nous travaillons et nous associons.

 

Si vous voulez partager vos réflexions sur le sujet, n’hésitez pas à le faire par le biais d’Echange ou d’un courrier postal ou électronique. Ce sera là une manière d’entamer un dialogue sur la situation  financière mondiale et ses conséquences sur nous et si vous avez lu un article qui vous a aidé, merci de nous le faire parvenir afin que nous puissions en faire profiter les autres.

Peut-être pouvons-nous faire de ce dialogue une occasion de voir « les différences, non comme des lignes de démarcation mais plutôt comme des lieux de rencontre propices à l’épanouissement de la grâce ». (Orientations Chapitre Général 2007. page 1).

 

Merci.

Meilleurs souhaits,

Mary Jo Martin    Econome provinciale      janvier 2009

 

 

VŒUX DE CATHERINE GOUGH

 

Vœux en provenance du Noviciat au Brésil. Une fois encore ce Noël, j’ai été complètement abasourdie de recevoir des cartes en provenance d’autant d’entre vous, tant à titre individuel que de la part de communautés. Merci infiniment de notre part à toutes et de moi-même en particulier. J’ai inscrit les noms et les localités des communautés sur les cartes et les novices ont dit ceci : « la plupart des cartes, viennent de la PEN, dont quelques unes en français ».

 

Nous avons passé un merveilleux Noël, notre premier passé avec les novices, nous habituant aux « us et coutumes » brésiliens. Il régnait un petit sentiment de solitude mais nous avons appris combien nous avions besoin les unes des autres dans un pays étranger. La Province brésilienne a partagé avec nous toutes les célébrations et Noël est l’une des fêtes les plus importantes pour se retrouver. Il y a eu ensuite quelques jours de vacances ainsi que quelques réunions de planification mais cette semaine, les novices ont fait un séjour dans la chacara (maison de vacances) et nous nous sommes mises à jour et avons préparé l’année à venir. Nous recevons une prénovice du Portugal mi-février. Nous traçons tous les jours un chemin nouveau car nous n’avons ici aucun modèle passé sur lequel nous appuyer. Nous disposons ainsi d’une certaine liberté. Cette année inclura davantage de travail pastoral ce qui devrait ajouter une nouvelle dimension pour l’ensemble d’entre nous. J’attends cela avec impatience. Grâce à mes petites notions de portugais, j’espère pouvoir communiquer avec les gens de la rue.

 

Tous mes vœux à toutes pour la Nouvelle Année et merci de nous garder dans vos prières.

 

 

JPIC

 

 

« PERSONNE N’EST LIBRE TANT QUE TOUT LE MONDE N’EST PAS LIBRE »  (Vivet Pandik)

 

Au cours du mois de janvier, nous réfléchissons à chacun des Droits de l’Homme apparaissant dans la Déclaration Universelle.  A la lumière de ces articles, des évènements et des personnes à travers la planète, militant pour les Droits de l’Homme, nous inspirent :

 

Sr Dorothy Stang (Sr. de Notre-Dame de Namur) a défendu les droits des populations pauvres et sans terre du Brésil pendant quarante ans.  Elle a travaillé avec des fermiers à la reconstruction de leurs moyens de subsistance et à leur défense face aux sociétés d’exploitation du bois et aux riches propriétaires de ranchs avant d’être assassinée le 12 février 2005. Peu de temps après son décès, 
22 000 acres ont été réservés au développement par des fermiers pauvres dont elle avait défendu la cause.

 

Le 11 février est la journée nationale de sensibilisation consacrée au trafic des êtres humains.

 

Pour les enfants soldats, les enfants qui travaillent et ceux exploités à des fins pornographiques, nous prions ;

 

R.     Fais-les sortir des ténèbres Seigneur,  guidés par ta merveilleuse lumière. 

 

Pour les jeunes filles exploitées sur les trottoirs des villes et séquestrées dans les maisons de passe,   R.

Pour les femmes réduites en esclavage, désespérées, seules et abandonnées.  R.

Pour les hommes asservis, trahis, oubliés et désespérés. R.

Pour tous les membres de la Famille Humaine réduis en esclavage de par le monde, nous prions. R.

 

 

UNE VISITE AU PORTUGAL POUR  LA RENCONTRE DE LA COMMISSION INTERNATIONALE  DE FORMATION.   

Bernadette McNamara

 

Bonjour  de la Maison Mère où nous avons passé un Noël paisible et plein de joie. Vous aurez lu nos vœux sur le web ainsi que quelques nouvelles de notre vie ici : c’est un bouillonnement certains jours avec ce projet de l’année M St Jean.

 

Vous aurez peut-être  lu sur le web aussi  le bref compte rendu de la  rencontre Internationale de Formation. Celui-ci m’a donné de revoir des visages connus au Portugal ainsi que de m’exercer encore dans cette langue.

 

Ma communauté d’accueil à Lisboa fut San Bento où j’a eu l‘occasion de rencontrer Sr Margeurite Marie et Mary Peter que quelques unes doivent connaître à partir du chapitre. Mais aussi les déplacements m’ont donné de rencontrer bien d’autres. Enumérer est toujours un danger mais je mentionne Marie de Lourdes Rito Santos et aussi Marie Alice Guimaraes ainsi que M Alice Morgadinho qui ont vécu ici à la Maison Mère.

 

Costa Nova nous a enchantées pour le site entre mer et rivière, par l’accueil bien sûr et comment ne pas se sentir chez soi dans la salle des Sources d’une autre province.  Notre journée libre  nous a conduit jusqu’à Braga et là nous avons passé des moments inoubliables dans la Quinta  d’Armada. Quel plaisir de cueillir les mandarines sur l’arbre mais surtout quelle joie d’entendre ces petits enfants chanter Noël et ensuite grimper la pente jusqu’à la demeure de certaines aînées  qui nous avaient  brodé de petits sacs pour nos pantoufles !

 

Notre rencontre fut un travail intense où la réflexion et le partage nous ont permis de travailler allégrement avec les travaux (feed back) de base venu de chaque province. Ce fut aussi des moments de célébration en communauté et avec la communauté paroissiale.

 

 

 

NATIONS-UNIES

 

Religieuses du Sacré Cœur de Marie

ONG associée au Département de l’Information des Nations-Unies

 

RSCM aux Nations-Unies : Extraits du Journal d’une Interne (Octobre – novembre 2008)   Anne Murphy

 

Les Nations-Unies sont un microcosme de l’humanité : un concept et pas seulement un bâtiment.

De tout ce que j’avais imaginé trouver au Siège des Nations-Unies à  New York pendant ma période d’internat, une Chapelle de méditation ne faisait pas partie de ma liste ; mais c’est là que Rita Arthur, notre distinguée représentante RSCM/ONG/ NU m’a emmenée le premier jour. Cette minuscule chapelle faisant penser à une pierre tombale est très mal éclairée et semble parler du passage des ténèbres à la lumière, de libération, de résurrection. Elle parle d’espérance, d’une vision d’un monde meilleur. Cela m’a rappelé Newgrange. Ce fut là un bon endroit pour commencer. Dag Hammerskjöld, Secrétaire Général des Nations-Unies de 1953 à 1964, a personnellement imaginé et supervisé chaque détail de la Chambre de méditation. En 1957,  Hammarskjöld  a écrit une réflexion afin qu’elle soit distribuée aux visiteurs de la Chambre. Pour moi, son texte est la quintessence de la vision des Nations-Unies; il a été une source d’inspiration pour moi. Il m’a donné un objectif inattendu pour les semaines suivantes; j’ai commencé à réaliser la quantité de choses à laquelle je devais réfléchir; combien j’avais à apprendre :

 

"Nous avons tous en nous un espace de sérénité entouré de silence.

Cette maison, consacrée au travail et aux débats au service de la paix,

se devait  d’avoir une salle dédiée au silence au sens premier

 et à la tranquillité au sens profond.

C’est dans cette optique que cette petite pièce a été créée,

 un lieu dont les portes peuvent être ouvertes vers les univers infinis de la pensée et de la prière.

 

A la moitié de mon internat, je réfléchissais à la structure des Nations-Unies : l’image d’un arbre de Noël géant m’est venue à l’esprit. Je suppose que l’étoile à son sommet pourrait représenter la Vision ou l’Objectif des Nations-Unies plutôt que Ban-Ki-Moon, l’actuel Secrétaire Général. J’ai dans l’idée que si je conserve cette image d’arbre de Noël, lui et les autres sommités appartenant aux divers organes, du Secrétaire Général en passant par les différents commissaires et délégués seraient les lumières scintillantes entourant les branches étendues de la structure dont les racines et l’essence appartiennent à une humanité en demande et pleine de désir et qui croît grâce aux aspirations de celle-ci. En ce qui concerne les ONG et les agences annexes, elles pourraient/nous pourrions être les aiguilles se raccrochant à l’arbre et finissant par joncher le sol par millions et qui sont ensuite transportées aux quatre coins du monde sous les semelles des passants. Poussées à l’extrême, les métaphores/analogies ne résistent pas à l’analyse d’une logique rigoureuse ; c’est pourquoi je vous demande d’être indulgentes à l’égard de ce que j’imagine : il s’agit d’une proposition créative plutôt que scientifique. J’ajouterais encore ceci si vous me le permettez : j’imagine l’arbre de Noël  sur une estrade mobile qui tournerait très lentement offrant ainsi des aspects différents à partir de perspectives et de  points de vue différents. Je vous laisse imaginer le reste.

 

Au sein des Nations-Unies, les problématiques mondiales sont à l’ordre du jour :

 

Paix et Sécurité ; Droits de l’homme ; Changement climatique ; Désarmement ; Droit ;

Jeunesse ;  Développement durable ; Eradication de la pauvreté ; Sécurité alimentaire ; Asile ; Santé ; Egalité des sexes ; Education.

J’ai eu la chance d’observer et de participer au travail de l’ONG sur quelques unes de ces problématiques pendant ma présence aux Nations-Unies ; cela m’a transformé.  Envisager et établir ma liste de priorités concernant mes espoirs et possibilités pour l’avenir et pour l’avenir des RSCM en tant qu’ONG va me prendre un certain temps.  Je suis rentrée à la maison reconnaissante et humble.  Le mantra que nous récite  Rita dans le cadre de la promotion du travail de l’ONU est de trouver un objectif ; elle nous suggère ainsi que pour accomplir un travail authentique en tant qu’ONG, les RSCM doivent travailler à des questions qui sont  proches de leurs cœurs, qui reflètent notre charisme.  Joan Chittister, sœur bénédictine a écrit : ‘Trouve ce qui exalte ton cœur et fais lui de la place. C’est ce que je dois/nous devons faire ; je ne m’attendais pas à trouver de la pédagogie,  de la spiritualité et de la musique au cœur du rêve des Nations-Unies.  L’une de mes plus grandes révélations au cours de mon internat fut d’assister aux réunions RUN (association des instituts religieux au sein de l’ONU).  Je ne savais pas qu’un tel groupe existait : leur engagement, leur énergie, leur idéalisme fondé sur le réalisme, tous issus de valeurs de l’évangile à la base de la poursuite des droits de l’homme et de la justice m’ont rendu fière de compter parmi les leurs. C’est une bonne chose pour nous d’en faire partie. 

 

A notre manière, nous toutes nous engageons déjà passionnément pour que ‘tous aient la vie’.  Un tel engagement n’est pas forcément cantonné aux couloirs et aux comités de l’ONU ; comme le dit Rita : ‘C’est une manière de penser’.  

 

‘Je vis’, écrivait le transcendentaliste américain Thoreau, ‘dans une très petite maison mais mes fenêtres donnent sur un très vaste monde’.  En nous engageant en tant que RSCM/ONG au sein de l’ONU, nous avons osé ouvrir juste un peu ces  fenêtres.  Qui sait où cela nous conduira.

 

Anne sera ravie de rendre visite aux communautés ou de participer à des rencontres pour parler des Nations-Unies. N’hésitez pas à la contacter.